Facteur humain : élément oublié du Risk Management ?

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Selon wikipedia « la gestion des risques, ou management du risque (risk management), est la discipline qui s’attache à identifier, évaluer et prioriser les risques relatifs aux activités d’une organisation (…), de manière à réduire et contrôler la probabilité des événements redoutés, et réduire l’impact éventuel de ces événements ».

Il existe plusieurs types de risques à gérer : les risques financiers, juridiques, opérationnels, sociétaux, médicaux, de projet, de sécurité, etc.

La gestion et la prévention de ces différents risques font appel à des compétences et des approches spécifiques.

La gestion des risques est un des trois piliers de la ‘GRC’ (governance, risk and compliance) qui désigne la coordination des actions d’une organisation dans trois domaines :

  • La gouvernance (governance)
  • La gestion des risques (risk)
  • La conformité (compliance)

Aujourd’hui respecter les principes de gouvernance, gérer les risques et assurer la conformité avec les lois et régulations existantes est primordial.

Néanmoins, un élément central est peu pris en compte dans le domaine de la ‘GRC’ : le facteur humain. Pourtant ce facteur, issu entre autres des types de dynamiques relationnelles, va avoir un impact direct sur les décisions et prises de risques. Facteur humain et risk management sont indissociables.

L’interprétation de règles complexes, la modification de règles existantes, la création de nouvelles et le respect de principes propres à chaque organisation augmentent la complexité. Cette complexité croissante peut amener une organisation à s’éloigner de son objectif initial. Les règles sont respectées et justifiées et quand bien même le risque ne disparaît pas. Au contraire il se renforce. Sans en avoir conscience on passe à côté de l’essentiel.

Pour faire face à cette complexité, nous préconisons de mettre l’humain au cœur du risk management. De nouvelles compétences relationnelles vont permettre, à un groupe de personnes, d’éviter les pièges cognitifs, les dysfonctionnements et la perte de vue des objectifs (voir Christian Morel – Les décisions absurdes).

Aujourd’hui gérer le risque et prendre les bonnes décisions demandent de développer des capacités de communication et d’écoute. Au cœur d’une bonne gouvernance ainsi qu’une bonne gestion des risques il y a des humains qui vivent ensemble.

Le facteur humain et risk management sont liés. La Dynamique Participative propose un ensemble d’outil et de méthode pour améliorer la qualité des relations humaines, renforcer la fiabilité des décisions et obtenir des résultats cohérents en alignement avec les objectifs définis.

Vincent Herzfeld.